
Dans cette photo d’archives du jeudi 14 novembre 2019, un atterrisseur sur Mars est soulevé lors d’un test pour ses capacités de vol stationnaire, d’évitement d’obstacles et de décélération dans une installation de Huailai dans la province chinoise du Hebei. Le site à l’extérieur de Pékin a simulé les conditions sur la planète rouge, où l’attraction de la gravité est d’environ un tiers de celle de la Terre. La Chine lancera son rover Mars et un orbiteur vers le 23 juillet 2020, dans une mission nommée Tianwen, ou Questions for Heaven. (Photo AP / Andy Wong)
La Chine a mis une fusée en position pour lancer un rover sur Mars dans l’une des trois prochaines missions sur la planète rouge, une des États-Unis et une autre des Émirats arabes unis.
La fusée Longue Marche-5 est le lanceur le plus lourd de Chine et a été utilisée expérimentalement trois fois, mais jamais avec une charge utile. Surnommée Tianwen-1, la mission chinoise sur Mars vise à faire atterrir un rover pour recueillir des données scientifiques.
La fusée devrait décoller du centre de lancement spatial de Wenchang dans la province de l’île de Hainan, dans le sud de l’île, fin juillet ou début août, selon des informations publiées vendredi par les médias d’État citant la China National Space Administration.
La mission est l’une des plus ambitieuses à ce jour pour le programme spatial chinois, qui a progressé rapidement depuis le lancement de sa première mission en équipage en 2003. Depuis lors, elle a envoyé des astronautes dans une station spatiale expérimentale, commencé à travailler sur une installation plus grande et plus permanente et a posé une sonde sur la face cachée de la Lune, la moins explorée.
Le trio de missions de cet été dans l’effort le plus radical à ce jour pour rechercher des signes de vie microscopique ancienne tout en explorant Mars pour de futurs astronautes.
Le calendrier de ces missions est intimidant et les pays concernés s’efforcent de tirer le meilleur parti d’une fenêtre d’un mois dans laquelle Mars et la Terre sont parfaitement alignées du même côté du soleil, minimisant le temps de trajet et la consommation de carburant. Une telle fenêtre ne s’ouvre qu’une fois tous les 26 mois.

Dans cette photo d’archives du jeudi 14 novembre 2019, les capacités de vol stationnaire, d’évitement d’obstacles et de décélération de l’atterrisseur Mars sont testées dans une installation de Huailai, dans la province chinoise du Hebei. La Chine lancera son rover Mars et un orbiteur vers le 23 juillet 2020, dans une mission nommée Tianwen, ou Questions for Heaven. (Photo AP / Andy Wong)
Les préparatifs se sont poursuivis au milieu de l’épidémie de coronavirus, qui a en partie incité l’Europe et la Russie à abandonner leurs plans d’envoyer un rover en quête de vie sur Mars cet été.
Chaque vaisseau spatial parcourra plus de 480 millions de kilomètres (300 millions de miles) avant d’atteindre Mars en février prochain. Dans le processus, ils sortiront de l’orbite de la Terre et se synchroniseront avec l’orbite plus éloignée de Mars autour du soleil.
Les États-Unis envoient un rover à six roues de la taille d’une voiture nommé Persévérance pour collecter des échantillons de roche à retourner sur Terre pour analyse dans environ une décennie. Sa date de lancement a été fixée entre le 30 juillet et le 15 août.
Le vaisseau spatial des Émirats arabes unis, nommé Amal, ou « Hope » en arabe, est un orbiteur construit en partenariat avec l’Université du Colorado à Boulder et doit maintenant être lancé à partir du Japon lundi. Ce sera la première mission interplanétaire du monde arabe.
Les scientifiques veulent savoir à quoi ressemblait Mars il y a des milliards d’années, à l’époque où elle avait des sources d’eau qui pouvaient avoir soutenu de minuscules formes de vie avant de devenir le monde gelé qu’elle est aujourd’hui.
Jusqu’à présent, les États-Unis ont été le seul pays à avoir réussi à mettre un vaisseau spatial sur Mars, le faisant huit fois. Deux atterrisseurs de la NASA y opèrent, InSight et Curiosity. Six autres vaisseaux spatiaux explorent la planète depuis l’orbite: trois américains, deux européens et un indien.
La dernière tentative de la Chine de mener une mission sur Mars en collaboration avec la Russie s’est soldée par un échec en 2011. Les liens militaires étroits du programme spatial chinois et le secret relatif qu’il opère ont limité ses possibilités de coopération avec celles des États-Unis et d’autres pays.
La Chine envisage le lancement du rover Mars du 20 au 25 juillet
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Citation: La Chine met la fusée en place pour la prochaine mission sur Mars (2020, 17 juillet) récupéré le 17 juillet 2020 sur https://phys.org/news/2020-07-china-rocket-upcoming-mars-mission.html
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