Certaines infections graves peuvent nécessiter des soins très particuliers, c’est le cas d’un type de greffe qu’on appelle greffe fécale. Même si cette opération semble étrange au premier abord ou lorsque vous lisez cet article, il faut savoir qu’en France, les transplantations de matières fécales sont des opérations qui se produisent chaque année. Pour comprendre comment se passe ce processus et dans quel cas le faire, il faut retourner aux sources : les infections et les traitements antibiotiques qui agissent de moins au moins sur le corps humain, c’est ça le souci majeur. Nous allons vous expliquer un petit peu plus en détails dans notre article.
Médicament des temps modernes, la flore intestinale
Ce processus est basé sur le fait qu’il faut trouver avant toute chose un donneur saint, c’est-à-dire qui ne risque pas de donner au malade une autre pathologie. De ce fait, trouver quelqu’un qui réponde à toutes ces exigences peut être difficile, mais possible. Lorsque le donneur se présente, il est amené à faire plusieurs analyses de sang et de ses selles afin de déterminer s’il est apte à aider les malades. En général, il y a refus car la flore intestinale est très sensible et il faut vraiment faire attention aux types de greffe que le patient va recevoir avec une extrême précision. Les médecins vont se charger de chercher tous les types de virus, infections, bactéries ou même champignons pouvant co-exister au cœur de votre flore intestinale avant de valider ou non votre candidature. Si celle-ci est retenue, vous pourrez donner vos selles, Eh oui vous avez bien lu ! Vous pourrez aider les malades à l’aide de dons de selles aussi étrange que cela puisse vous sembler, c’est tout à fait normal dans le monde de la médecine.
Comment fonctionne le don de matière fécale ?
Tout d’abord, si la candidature du patient est bien validée, il va lui être demandé de rapidement faire ses dons après ses analyses. Son prélèvement est à faire à l’hôpital, mais il peut aussi le faire chez lui, sous certaines conditions :
- Qu’il le fasse très rapidement ;
- Que ses selles soient directement envoyées à l’hôpital ;
- Que son prélèvement reste au froid durant tout le trajet.
Lorsque le personnel soignant reçoit l’échantillon, celui-ci va être traité au cœur de la pharmacie de l’hôpital. Le prélèvement va être filtré et homogénéisé à l’aide de sérum physiologique, il va être utilisé dans une limite de temps de 6 h, ou bien le personnel va congeler l’échantillon pour une utilisation ultérieure. Afin que le malade puisse recevoir sa greffe, il va falloir nettoyer son côlon avec une solution. En général, un lavement de ses intestins va être fait dans le cadre du processus de transfert, il peut aussi se faire via coloscopie ou bien par la voie haute, c’est-à-dire en passant par le nez jusqu’à son intestin grêle – cependant, la première option reste la plus utilisée pour éviter de traumatiser le patient plus qu’il ne l’est déjà par l’idée. Quelques effets secondaires peuvent surgir comme : maux de tête, vomissements et nausées, mais rien de très inquiétant.
- Acné Due au Soleil : Les Changements Essentiels à Intégrer dans Votre Routine Beauté Avant l’Été - 24 juillet 2023
- Bain d’huile pour les cheveux : Découvrez les bienfaits de ce geste beauté unique ! - 23 juillet 2023
- Coca-Cola : Le Mystère du Goût Supérieur en Bouteille de Verre Dévoilé! - 21 juillet 2023